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17 avril 2007

le mystère de mon paternel (partie 32)

Mon sommeil a été plein de rêves. Songes de guerre, de sang et aussi d’amour et de sexe. Il me semble que tous les événements de ces derniers jours se sont donnés rendez-vous dans ma tête. Pourtant, la présence rassurante de ce corps contre le mien ne m’a calmé que vers le petit matin. Comme bien des fois par la suite lorsque j’ai entamé une nouvelle relation, la nuit ne fut pas très bonne. La présence de Moyra, même si j’adore sentir un corps féminin contre moi, m’a empêché de bien dormir. Il faut un temps d’adaptation pour passer d’une habitude de nuit de célibataire à une nuit de couple. Encore maintenant, même si je suis heureux lorsque je ne passe pas une nuit seul, j’ai du mal à m’y faire après une période de célibat. Par contre, la possibilité, étant très tactile, de pouvoir caresser une peau douce, des courbes prometteuses et agréables est un truc que j’adore. Par exemple, pouvoir empaumer les seins de ma douce et tendre lorsqu’elle est collée à moi, son dos contre ma poitrine est une sensation que j’adore.

Mes songes donc. Sur le matin, le sang, le combat a cédé la place à d’autres corps à corps inspirés davantage par les dernières heures vécues entre les bras de Moyra. Le plaisir, même derrière mes paupières closes se fait ressentir. Une sensation diffuse d’abord qui s’empare de mon ventre puis me fait petit à petit revenir à la réalité. Alors que j’approche du réveil, c’est la sensation réelle de la douceur de ses lèvres qui montent et descendent en rythme qui m’éveille. Comment penser plus doux réveil ? Joueur, je n’ouvre pas les yeux, pas encore. La peur de la sentir et la voir stopper ? Je savoure cette sensation. Je gémis, emporté par le plaisir. Je finis par ouvrir les yeux et regarde cette tête monter et descendre sur mon sexe. Elle s’aperçoit que je suis éveillé et son regard se plante dans le mien, déterminé et malicieux à la fois. Elle accélère encore son mouvement. Elle me veut ainsi et me le fait savoir. Les rais de lumière filtrant à travers les rideaux me renvoient un tableau onirique. Je fonds dans ses yeux au moment ou la satisfaction de me sentir fondre dans sa bouche se lit.

Je reprends mes esprits et entreprends de lui rendre la pareille. Mon monologue s’installe à son tour. Je me fais virtuose, parcourant sa carte de l’amour et du plaisir du bout de la langue. Je joue de mon imagination, ressentant les différences de ses réactions en fonctions de l’intensité et des différentes caresses. La partition lui plait le tempo est bon, le rythme l’amène aussi au bord du gouffre et lorsque mes mains entrent en scène, elle rends les armes. Satisfaction et plaisir se lisent dans mes yeux, comme dans les siens plus tôt. Nous nous serrons l’un contre l’autre. Après la libération du plaisir physique, le plaisir de se sentir ensemble est là. Mais rapidement, les questions affluent.

« Moyra, tu sais que je vais devoir bientôt rentrer en France. Que va-t-on faire ? »

« Jack, je le sais. Ma vie est ici. Nous prenons du plaisir à être ensemble, nous avons pris du plaisir ensemble, mais nous ne pouvons construire quelque chose avec toutes ces différences. Peut être plus tard, dans quelques années, lorsque nous serons plus vieux, plus adultes alors nous pourrons peut être nous retrouver. Je sais que ces moments resteront dans ma tête, que mon petit français restera également dans mon cœur… »  Elle avait prononcé « français » en français justement et son accent me faisait craquer encore plus.

« Pas si petit que ça » un peu d’humour. Tentative de protection naturelle pour moi lorsque l’émotion est trop forte.

Elle en a sourit. « Non, pas petit. You know, I said… interesting… » Dit elle en posant sa main au niveau de mon bas ventre. Et alors que la réaction ne se fait pas attendre, elle ajoute « Jack, fais moi l’amour ». En bon gentleman, je me suis exécuté et je dois dire que la tâche était tellement plaisante et agréable qu’elle n’avait pas besoin de demander.

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Commentaires
J
à Déa: mais vous n'arrêtez pas de me faire rougir là les filles. (Je ne vais pas non plus me plaindre que des jolies filles viennent me faire des compliments)<br /> Merci et j'espère que cela va continuer à te plaire. Je ne sais pas si tu as lu depuis le début de l'histoire. La suite va arriver.
D
Alors alors je découvre ton blog suite à tes passages chez moi et j'adore! Tu arrives à raconter avec brio une histoire très personnelle et à faire fantasmer certains de tes lecteurs (enfin j'dis ca j'dis rien!)
J
à Nannouch: Merci (rougis) content que cela ait ravivé plein de bons souvenirs pour toi. Bisous.
N
Ca se lit vite et d'une seule main ^^<br /> <br /> C'est vrai que des nuits comme ça, on devrait tous en avoir au moins une dans sa vie.<br /> <br /> Ton récit me fait remonter des images, des frissons... une nuit inoubliable comme la tienne, début d'une histoire qui a duré 5 ans.<br /> <br /> <br /> Merci de partager aussi ces moments sur ton blog (perso, je suis très pudique sur mes moments intimes) ça m'a rendue toute nostalgique, émue, souriante... J'aime cette sensation.
J
à Mademoiselle: oh oui, tout cela revient en mémoire, ces sensations. Mais c'est cette situation est poétique en elle même, ces moments hors du temps juste à deux. Tout couple en vit. Et oui, tu es poétique. <br /> Pour ce qui est de tout relire, je t'en prie, fais toi plaisir, ça se lit vite (mode tentateur on)
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