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Le mystère de mon paternel (partie 31)
Je me retourne et trouve dans la lumière tamisée de la lampe de chevet, Moyra, vêtue simplement de la cascade de ses cheveux auburn et bouclés sur ses épaules. Je reste bouche bée devant sa beauté et la surprise de la trouver ainsi. Le tableau doit être très drôle car elle explose de rire. Cela ne semble pas la gêner de se présentée ainsi, nue devant moi.
« Mais que fais tu ici ? »
« Je croyais que me présenter ainsi devant toi serait suffisamment explicite, mais il est vrai que vous, les mecs, avaient parfois bien du mal à comprendre… Mais je peux me rhabiller et partir si tu préfères… » me nargue t’elle avec un sourire en coin et les yeux pétillants de malice. Et alors que j’allais répondre en bafouillant quelque chose et en rougissant, elle se jette littéralement sur moi, me faisant presque tomber, écrasant ses seins contre mon torse et ses lèvres sur les miennes.
Ce baiser enflammé me fait comprendre que ce n’est nullement un rêve et déclenche la réponse appropriée de mon anatomie qu’elle sent et s’amuse à commenter en stoppant son baiser, caressant du bout des doigts cette partie hautement sensible et réactive, susurrant à mon oreille :
« Mmmhhh… Interesting »
Alors que mes mains partent à la découverte de ce corps qu’elle m’offre. Son dos, la courbure de ses fesses, le fuselage de ses cuisses, la rondeur de ses seins, la fermeté et la douceur de sa peau, la chaleur de ses baisers. Tout en elle ne peut que provoquer le désir. Un désir qui me submerge et dans lequel je me plonge avec avidité. Un désir qui est prestement remplacé par un plaisir partagé. Elle me déshabille rapidement, cela devient presque de la frénésie tellement nous avons envie l’un de l’autre. Mais lorsque je me retrouve moi aussi nu, toujours son corps contre le mien, nos gestes deviennent plus doux. Comme si malgré cette envie folle de profiter, malgré le fait que nous ne savons pas de quoi le lendemain sera fait, nous voulons prendre le temps de nous découvrir plus intimement.
Mes mains ont donc découvert son corps et c’est ensuite le tour de ma bouche. Ses tétons dressés entre mes lèvres, ma langue qui joue avec son nombril avant de descendre découvrir l’humidité de son sexe. J’ai beaucoup appris cette nuit là. Tout fut loin de ce que j’avais déjà expérimenté. Nous avons profité pleinement de chaque minute, de chaque instant ensemble. Nos corps ont répondu comme un écho à nos sentiments. Nous avons fait l’amour dans le lit, plusieurs fois, puis par terre, puis dans la salle de bains, sous la douche. Cette nuit reste encore comme l’une de mes meilleures nuits d’amour. Nous avons fini par nous endormir en sortant de la douche, épuisés, repus. Je me souviens encore pleinement de cette nuit. Du plaisir partagé, de nos ébats. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est comment nous nous sommes endormis ensemble, car pour moi, c’était une première de pouvoir passer la nuit avec une fille. Et le fait de la sentir s’endormir contre moi, entre mes bras, son dos contre mon torse, mes bras l’entourant, je me suis senti pour la première fois, vraiment, pleinement en couple. Et c’est le sourire aux lèvres, m’enivrant de son odeur que je me suis endormi.
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