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jack-o-lantern
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27 mars 2007

Le mystère de mon paternel (partie 26)

Notre conversation se poursuit au rythme de notre promenade alors que le soir laisse encore quelques lueurs de soleil poindre entre les immeubles résidentiels et les maisons. Le quartier étudiant s’anime et les pubs commencent à se remplir. Les groupes musicaux jouent dans certains pubs. Autant le quartier des alentours du Town Hall (là où notre hôtel se trouve) est calme dès la fin de la journée, autant le quartier des facs est à l’inverse en effervescence. Ici, on vit et festoie la nuit. La température est bonne. Un petit vent s’est levé, mais léger. Le temps est clément. Bref, je suis bien. Nous stoppons au bout de Victoria’s street. Aileen fait signe à un Black Taxi. Nous nous faisons la bise, elle glisse quelques mots à l’oreille de Moyra, ce qui fait sourire cette dernière, puis monte dans le taxi pour rentrer. Je me retrouve donc enfin seul avec mon ange.

Une fois le taxi disparu au coin de la rue, Moyra me prends la main et m’entraîne vers un pub. « Viens, j’ai envie de danser »

Je n’ai pas l’occasion d’esquisser une réponse dans le style « euh, la danse et moi, ça fait 8 » que nous voilà engagé dans une petite rue un peu plus loin, en direction d’une Maison assez haute, d’où s’échappe de la musique, avec déjà quelques groupes d’étudiants assis sur le trottoir devant l’entrée : Le Fly. Mais en cet endroit, à ma grande surprise, point de musique traditionnelle Irlandaise, point de violons enjoués ni de gigue. La musique qui s’échappait de ce pub était une musique très rythmée de style cubaine, brésilienne et autre danses de cet acabit : la Salsa avait envahit Belfast et la jeunesse Irlandaise, sûrement saoulée de musique traditionnelle et de la grisaille ambiante s’évadait, sitôt la nuit tombée sur les cadences balancées de ces rythmes chauds et endiablés. C’est bien ma veine, moi qui suis plus proche d’une plaque de bois côté souplesse et qui ne suis qu’un piètre danseur, je me retrouve à accompagner mon ange roux dans un pub salsa.

Heureusement pour moi, le rez-de-chaussée est un pub traditionnel. J’ai donc prétexté aussi longtemps que je le pouvais la pinte de Guiness que je tenais à la main pour échapper au déshonneur du ridicule, jusqu’à ce que son caractère l’emporte. Donc, alors qu’elle trépigne de plus en plus sur place, ondulant son corps parfaitement moulé dans sa robe verte en rythme, alors que pour la énième fois, je lui montre que je n’ai pas fini ma pinte pour refuser son invitation, elle me prends le verre des mains, fini d’un trait le breuvage (sacrilège, ma Guiness !!!), pose le cadavre de verre sur le comptoir puis m’emmène vers l’étage. Chose assez bizarre, l’accès à l’étage est payant. Pas très cher, bien sur, mais le principe m’a surpris sur le coup. Nous montons donc, munis de nos tickets et nous mêlons à la foule des étudiants qui se déhanchent et virevoltent. Et bien ce soir là, j’ai pris un cours de salsa. Bon, je suis toujours aussi mauvais, mais sur le coup, rien de plus agréable qu’un cours de salsa donné par une aussi charmante demoiselle. Autre remarque du moment, Moyra sait très bien se servir de son corps et le mettre en valeur. Durant la soirée, elle me présente à certains de ses amis, mais je n’ai clairement d’yeux que pour elle. Un véritable ange qui bouge avec autant de sensualité. Je suis définitivement sous le charme, hypnotisé.

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Commentaires
J
A qui le dis tu ;-)
L
ralala! c'et femme alors!
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