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jack-o-lantern
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22 mars 2007

le mystère de mon paternel (partie 23)

Le blond revient s’asseoir en face de moi. Le brun se rassoit également. Le blond reprend la parole :

« Bon, on reprend. Pourquoi tu étais dans ce pub, dans la partie des membres ? »

« Je vous l’ai déjà dit. Je recherchais des renseignements sur mon père. Ces personnes en avaient peut être, un point c’est tout. »

« Donc ton père fait partie de l’IRA ou en a fait partie… »

« Je n’en sais rien. Mais des O’Connell, ce n’est pas comme s’il y en avait un seul ici. Je ne fais que chercher. Je ne sais rien de mon père. C’est pour cela que je suis là et que j’étais dans ce pub. »

Et ainsi de suite durant près d’une demie heure non stop. Au bout d’un moment, je connaissais mon texte par cœur. Je leur ai resservi la complainte une bonne dizaine de fois, ne m’éloignant pas de ce que j’ai dit dès le début.

Puis un homme frappe à la porte. Le blond se lève va le voir. Il revient, parle à l’oreille de son collègue.

« Bon, ok, tu es bien arrivé avec ton beau père samedi, tu es bien à cet hôtel, tu es bien allé visiter la Chaussée des Géants. Nous avons vérifié. Du coup, nous n’avons aucune raison de ne pas te croire. Ton beau père a corroboré tes dires, ainsi que les autres gars qui étaient en haut du pub, dans l’espace privé. Nous allons donc vous relâcher, ton beau père et toi. Tu vas signer ta déposition. »

J’ai donc signé, non sans avoir relu afin de vérifier que ce qui était écrit correspondait bien à ce que j’avais dit et je suis sorti de la salle. Henri sortait d’une autre salle au même moment et nous nous sommes retrouvés dans le couloir. Des policiers nous ont raccompagné jusqu’à l’hôtel en voiture. Nous remontons dans nos chambres. Cette nouvelle épreuve, très difficile moralement m’a épuisé. Nous avons un peu discuté avec Henri puis je suis allé directement me coucher, vidé alors que lui allait téléphoner à maman.

Je pense que le fait que nous ne soyons pas Irlandais et que nous ayons visité et fait du tourisme nous a grandement aidé. Pàdraic, Corey, Barry et Darren sont toujours en audition. Ils risquent de passer la nuit au poste de police. J’espère seulement que toute cette histoire ne m’empêchera pas de rencontrer mon père. Je ne sais pas si nous allons être surveillés ou pas. Mais je pense qu’il va falloir faire attention quand même. Henri est d’accord avec moi. Nous devons être très prudent. Il n’est que 17h, mais je suis mort de fatigue. Je sors le précieux morceau de papier sur lequel sont écris les coordonnées d’Aileen de mes poches. Les policiers n’y ont pas fait attention. J’ai de la chance sur ce coup. Je m’endors en serrant ce papier dans ma main, ce papier qui est le seul lien qui me relie encore à mon père. Alors que je m’endors, d’autres images envahissent mon esprit : celles d’un ange roux, aux doux yeux verts…

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Commentaires
J
Oui, mais non, ça ne marche pas: dans la chanson, il répète deux fois je suis un homme...
M
quoi de plus naturel en somme....<br /> <br /> ok ok je sors
J
Oui, nous avons eu de la chance. Et pour l'ange, je ne suis qu'un homme.
J
sur ce coup là, vous vous en êtes tirés sans trop de casse...et pour l'ange, laisse le faire son chemin...
J
Mais toi, tu ne l'a pas vue. ;-)
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